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- ÉVÉNEMENTS
- COOPÉRATIVE 56
28 novembre 2019
La coopérative pédagogique numérique du Morbihan propose sa deuxième semaine thématique du 5 au 8 décembre prochain sur le thème de l’interrogation active et des neuro-sciences. Au programme : 12 ateliers ouverts à tous et répartis sur plusieurs sites du département : Lorient, Lanester, Guer, Vannes, Plescop, Quimperlé !
Au menu : comment faire apprendre en interrogeant les élèves ?
Chaque atelier dure entre 1h30 et 2h00 durant lequel la place de l’interrogation en classe sera abordée :
- Pourquoi interroger les élèves ?
- Comment les interroger ?
- Comment les outils numériques peuvent-ils aider l’enseignant ? (illustrations avec plickers, Wooclap, … ).
Petite mise en appétit pédagogique en suivant ce lien.
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- COOPÉRATIVE 29
- PROJETS
20 novembre 2019
Depuis l'an dernier, les équipes de la coopérative du Finistère partent à la rencontre des enseignants qui en font la demande pour venir dans leurs établissements et échnager autour du numérique dans les pratiques pédagogiques.
> Une escale de la Coopérative, c’est quoi ?
> La mise en œuvre d’une escale est le fruit d’une coopération.

> Retour sur la dernière escale en date : Saint-Pol-de-Léon le 19 novembre
Mardi 19 novembre 2019, de 9 heures à 12 heures, la Coopérative Pédagogique Numérique du Finistère a fait escale au collège Jacques Prévert de Saint-Pol-de-Léon. Une quarantaine d’enseignant.es ont participé aux différents ateliers, conçus en partenariat avec l’équipe du collège.
Jean Olivier a mené une initiation à la création d’images annotées et enrichies avec Genial.ly.
Mélanie Veyret et Erwan Pallier, professeur de technologie au collège Jacques Prévert, ont animé des ateliers autour de la plateforme de partage et de collaboration Pearltrees.
Sébastien Bouëxière, professeur d’éducation musicale et RRUPN du collège Jacques Prévert, et Jean Olivier ont invité les collègues à découvrir ou redécouvrir l’Environnement Numérique de Travail Toutatice, à s’approprier les ressources et outils proposés, institutionnels ou académiques, parfois méconnus. : Eduthèque, Edubases, BRNE, GAR, Toutapod, Cartoun ...
Mélanie Veyret a formé les enseignants à la publication sur le site web du collège.
Baptiste Creux a fait faire l’expérience d’un escape game pédagogique, "A la quête du pass universel pour vivre", construit avec ATD Quart monde, la Ligue de l’enseignement, le collège Fontaine Margot et la CPN29.
Marc Le Gall a formé d’une part à la web radio, d’autre part à la réalité augmentée par le fond vert.
> Témoignage d’André Rault, principal du collège Jacques Prévert
Q : Quel regard portez-vous sur l’événement de formation que constitue une telle escale ?
Q : Comment percevez-vous la place du numérique dans le collège ?
> Vous souhaitez organiser une escale dans votre établissement ?
Vous pouvez contacter l'équipe de la coopérative via le formulaire de contact de la coopérative sur ce site ou leur adresser un courriel à l'adresse suivante cpn29[@]ac-rennes.fr
- COOPÉRATIVE 29
- ÉVÉNEMENTS
Hélène Mulot et Marion Carbillet : L’école du partage à la coopérative pédagogique numérique à Brest
19 novembre 2019
Hélène Mulot et Marion Carbillet ont écrit l’ouvrage A l’’école du partage : Les communs dans l’enseignement. A l’automne 2019, la coopérative pédagogique numérique du Finistère et le réseau Prof@brest les ont invitées pour un temps d’échanges. Voici quelques échos de cette rencontre.
> Votre ouvrage porte sur « les communs dans l’enseignement » : que signifie pour vous cette notion de « communs » en général ?
Cela vient de la lecture de Libres Savoirs en 2012 avec la prise en compte de la question centrale de la gouvernance (communs plus que biens communs). Nous ne savions pas bien que faire de la notion, comment la prendre en compte dans notre pratique pédagogique mais nous sentions qu’elle était riche et inspirante.
> Que recouvre-t-elle dans le domaine éducatif ?
> Le but est de faire de l’élève un citoyen du web, actif, mais aussi responsable et critique : quelles réflexions vous semble-t-il important de développer chez les élèves à ce sujet ?
Il faut travailler sur la prise de recul - l’essentiel est d’accepter les savoirs non acquis dans la sphère scolaire. La prise de recul sur les savoirs non formels se fait par :
- l’accueil de la parole sur ces savoirs, voire la provocation de cette parole (ex mise en place de clubs pour parler des pratiques numériques, ou d’un réseau d’entraide entre élèves sur le sujet)
- la structuration de cette parole par l’interrogation ou de l’enseignant ou du groupe (cela permet de nommer des outils ou des procédures, de prendre conscience de ce que l’on fait ainsi que d’accéder aux concepts ex : qu’est-ce qu’un moteur de recherche ?)
- la mise en lien de ces savoirs non formels avec d’autres savoirs ou concepts plus scolaires ou issus du monde non numérique (ex : la critique littéraire dans son histoire vs les booktubes)
> Cette culture du web n’appartient pas aux savoirs scolaires habituels : comment vous semble-t-elle pouvoir être intégrée au travail de l’enseignant.e ?
Le web redéfinit actuellement le rapport social à la diffusion d’informations et au savoir. De nouveaux systèmes de validation de l’information naissent, de nouvelles formes d’autorité émergent. Cette question de l’accès au savoir intéresse l’école au plus haut point : pour la culture imprimée (livre, presse), l’école a investi le champ d’étude et d’analyse. Elle doit aujourd’hui faire la même chose pour la culture qui se construit sur et via le web, sinon le risque est de laisser s’installer de nouvelles formes d’illettrisme. L’éducation aux médias et le cadre de référence sur les compétences numériques (via la plateforme PIX) doit être pris à bras le corps par l’ensemble de l’établissement.
> Qu’est ce que cela voudrait dire de travailler sur YouTube ?
Par exemple partir de questions comme « pourquoi YouTube a du succès » en comparant des chaines avec leurs sites correspondants. Ou encore : à qui appartient YouTube ? à qui appartiennent les chaines ? Aller jusqu’à la production de vidéos, par exemple des vidéos correspondant à des stages : on apprend en faisant. Ou encore en 1h une intervention express autour de la question : YouTube est il un réseau social ? Ou bien : comment faire de la vulgarisation scientifique au travers d’une chaine existante ?
Un autre exemple : des élèves arrivent en disant qu’ils veulent être YouTubeurs. Le travail conduit alors à l’analyse et la réalisation de vidéos sur YouTube. On peut rattacher avec ce qui existait avant : il existait des critiques avant : quelles continuités/ quelles ruptures ? comment se transmet une certaine culture ; comme celle des chroniqueurs et humoristes ? Les élèves n’ont pas connaissance des ponts que nous avons vécus dans notre histoire.
> Comment impliquer d’autres collègues dans de telles démarches ?
C’est fondamental. En 2012 on s’est rendu compte que l’on ne pouvait rester seul dans sa classe, on a monté un groupe informel "pédagolab" réunissant plusieurs collègues autour du numérique, puis en élargissant aux autres questions pédagogiques. Oon s’est un peu essoufflé parce que c’était assez prenant (sur la plage midi- 14 h). On a donc fait un Edumix le temps de 2 journées pour remixer le collège avec des participations variées - cela a redonné une dynamique qui court encore 2 ans après.
Des séances se déroulent dans le CDI - les gens viennent ... et repartent sans modifier leurs pratiques - une collègue a fait une classe spécifique et les autres collègues réinvestissent – mais l’infusion est lente. La prof-doc peut construire des synthèses - des carnets de bord - cela donne à voir tout ce qui a été fait dans l’année, ce qui impressionne les collègues qui font et inspirent les autres.
> Comment voyez-vous le possible affrontement entre la culture horizontale des communs et celle, verticale, de l’Éducation nationale ?
Il faut prendre conscience des marges de manœuvre et les utiliser. Est-ce qu’une part de la difficulté ne vient pas de notre propre difficulté à imaginer, inventer les choses autrement ? On est toutes les deux formatrices et on centre nos formations sur la question : comment faire pour faire bouger les pratiques ? Les freins sont personnels : attention à ce que les freins présumés de l’institution ne soient pas des excuses pour ne rien faire. Regardons nos propres moyens d’agir - faisons et regardons ce qui bloque.
> Quelles sont les ressources mises en communs ?
Il ne suffit pas que les ressources soient libres pour qu’elles soient utilisées - il faut les faire vivre. Une ressource qui n’est pas utilisée n’est pas intéressante. Rester centré sur la ressource fait passer au coté de l’essentiel. Il ne s’agit pas simplement de réutiliser une ressource, mais de l’enrichir pour un public. Dans une communauté qui la partage, la fait vivre, la ressource devient alors un commun. Si c’est trop bien rangé, on ne le trouve pas ou on n’ose pas l’approcher. Il faut une appropriation collective des ressources et du lieu pour une appropriation citoyenne. D’où la nécessité de mettre en place des réseaux d’échanges réciproques de savoirs. D’autant qu’il est difficile pour certains élèves de se sentir en capacité de transmettre un savoir : c’est la responsabilité de l’École que de leur donner ce pouvoir de participer.
> Derrière cette notion de « communs », il y a comme un projet de société : pouvez-vous nous éclairer sur les enjeux citoyens, politiques même, de vos réflexions et invitations ?
La démocratie c’est une participation citoyenne de chacun. On apprend aussi aux élèves à avoir cette curiosité intellectuelle et à participer à des projets pour que la société évolue. Il ya des choses qui bougent dans la société : des formes participatives, des tiers lieux… L’idée est d’accompagner cela et de permettre aux élèves de s’y impliquer, et peut être un jour d’inventer leurs propres dispositifs ?
Source : Bretagne Educative
- COOPÉRATIVE 29
- ÉVÉNEMENTS
18 novembre 2019
> Des ateliers variés
- Anne Doublet a proposé de découvrir le BYOD en langues : ou comment les élèves peuvent utiliser leur propre équipement mobile pour travailler l’expression orale et la compréhension orale.
- Marc Quentel a présenté M@ths-en-vie : un projet interdisciplinaire en français et mathématiques utilisant outils et ressources numériques
- Gilles Danzé a montré comment avec Learningapps réaliser simplement des activités de classe en mode découverte puis de création d’appli.
- Lionel Blin s’est attaché à montrer combien papier et numérique sont complémentaires, combien il ne s’agit pas de « brûler d’un coup tout ce qui a été adoré ».
- Mélanie Veyret a proposé un panorama d’outils numériques et d’exemples de pratiques pédagogiques sous forme d’un atelier coopératif et interactif.
- Hervé Perrot, de l’atelier Canopé 29, a fait découvrir Planète Code : un jeu de plateau pour initier les élèves au codage en cycles 2 et 3.
- Nicolas Moal a guidé les participant.es de son atelier dans la création multimédia avec des outils comme Book Creator, Com-phone ou Powerdirector.
- François Loric a animé de mini-ateliers proposant différentes façons de travailler les automatismes : jeux de plateaux, ressources TraAM sur le thème du jeu, tests Moodle proposés aux élèves sur leur espace pédagogique, séance KAHOOT avec scénario pédagogique.
- Nelly Dubois, Baptiste Creux et Monique Argoualc’h ont tenté un « crash-Test » de l’Escape Game qu’ils ont construit avec ATD Quart monde, la Ligue de l’enseignement, le collège Fontaine Margot et la CPN29 : il s’agissait de le tester et de l’améliorer en fonction des retours.
- Jean Berthelé, de l’atelier Canopé 29, a proposé un atelier de découverte de Bluebot, un robot éducatif programmable.
- Quentin Le Gall a montré comment utiliser les robots Ozobot et Sumo pour découvrir le codage et la programmation blocs.
- Philippe Hénaff a présenté des outils et de petits projets pour aborder la programmation avec des élèves de cycles 3 et 4 et démystifier le domaine abordé.
- Nadège Franjou a invité à la découverte et à la prise en main de l’application musicale Garage Band pour tablettes numériques en donnant des exemples de projets interdisciplinaires musique, français, EPS, maths.
- Amelie Mussard a initié les participants aux plaisirs et profits de la web-radio pour travailler compétences orales, connaissances disciplinaires, esprit de collaboration.
> Des enjeux importants
« Dépassons le stade purement technique pour que cela ne fasse plus peur ». Mission accomplie si on en croit le bilan de la journée dressé par les étudiants lors de leur émission expérimentale de webradio : collaboration, créativité, plaisir, motivation, mobilité étaient les mots les plus souvent associés au numérique.